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Lapacho : bienfaits et vertus

Sacré du temps des Incas, le lapacho est un arbre aux multiples vertus médicinales. Il revient en force aujourd’hui et gagne de plus en plus en notoriété, même en Occident. En effet, il est difficile d’ignorer les nombreux bienfaits qu’il apporte à l’homme. Si son nom ne vous dit rien pour le moment, cet article est fait pour vous. Découvrez tout ce que l’« arbre de vie » peut vous offrir en apprenant un peu plus sur ses origines, ses propriétés thérapeutiques, sa posologie…

Les origines du lapacho

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De manière générale, le lapacho désigne un arbre qui vient d’Amérique du sud. Cependant, en entrant dans les détails, on peut distinguer deux espèces d’arbres : le Tabebuia et le Handroanthus. De nos jours, on associe surtout le lapacho à trois espèces précises : le tabebuia impetiginosa, le handroanthus impetiginosus et le tabebuia avellanedae.

L’utilisation du lapacho remonte du temps des Incas. Ils prélevaient l’écorce pour en réaliser une décoction. Cette préparation servait à guérir les morsures et les piqûres d’animaux en tout genre. Son utilisation s’est répandue et s’est diversifiée au fil du temps pour qu’on le reconnaisse en tant que remède universel. On le prescrit pour soigner les infections bactériennes et fongiques. C’est un également un traitement contre la fièvre, les infections urinaires, la malaria et bien d’autres maux.

On rencontre surtout le lapacho en Amérique latine, notamment dans les régions tropicales où l’humidité est abondante. Il pousse naturellement en Amazonie et on le retrouve aussi dans les hauts plateaux, à plus de 4000 mètres d’altitude (dans la Cordillère des Andes, par exemple). Les principaux pays producteurs de lapacho sont le Brésil, l’Argentine, le Pérou. Il est récolté dans son habitat naturel et aucune culture n’est pour le moment recensé.

Les bienfaits du lapacho

Des vertus antimicrobiennes

De nombreuses études ont pu confirmer les propriétés anti-microbes du lapacho. Il agit contre les bactéries et les virus en plus d’être un antifongique et un antiseptique très efficace. Des recherches en laboratoire confirment ses actions protectrices contre les bactéries du type staphylococus (staphylocoque doré) et les infections dues à l’Helicobacter. En Amérique du Sud, le lapacho sert surtout à soigner le rhume ainsi que diverses infections ORL.

Le lapacho vient également à bout de certaines infections fongiques, dont celles causées par les candidas albicans. C’est ainsi un traitement contre la candidose vaginale et la candidose vaginale. Par ailleurs, on le prescrit souvent pour les diverses infections cutanées. Une application locale permet de soigner les blessures.

Un renforcement du système immunitaire

Les anciennes civilisations d’Amazonie et d’une grande partie de l’Amérique du Sud pensent que le lapacho est un remède universel. Voilà pourquoi la plupart d’entre eux l’utilisaient pour soigner tout un panel de maux. Chacun en avait sa propre utilité. Les progrès de la science ont pu apporter une explication concrète à tout cela. En effet, des études scientifiques démontrent l’effet positif que prodigue le lapacho sur nos défenses immunitaires. Il possède des vertus immunostimulantes qui aident l’organisme à combattre les intrusions (bactéries, virus, etc.) tout comme la fatigue chronique.

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Des vertus anti tumorales avérées

L’écorce du lapacho dispose de puissants principes actifs aux propriétés anticancéreuses : les quinones. On recense deux types de quinones dans sa composition : la paraquinone et l’anthraquinone. Ces deux substances agissent sur les radicaux libres. Elles peuvent également entrer dans la paroi des cellules cancéreuses pour les décimer de l’intérieur. L’Université de Delhi a confirmé l’existence de deux quinones seulement disponibles dans l’écorce du lapacho : la técomaquinone 1 et 2. Son département de chimie a mis en évidence ses vertus antitumorales.

Des propriétés antioxydantes

De nombreuses études statuent sur le pouvoir antioxydant du lapacho. Pour rappel, cette propriété conférée par ses flavonoïdes permet de freiner le stress oxydatif qui provoque le vieillissement prématuré des cellules. Une consommation régulière de lapacho offre ainsi un ralentissement du vieillissement cellulaire et du vieillissement de l’organisme.

Composition et posologie du lapacho

Le lapacho est riche en minéraux. Sous forme de tisane, elle garde sa concentration en potassium, en calcium et en fer. On y retrouve également d’autres substances plus rares comme le strontium ou encore le baryum. L’écorce de lapacho possède une excellente teneur en iode. Sa principale substance active est le lapachon. Il est à l’origine de ses vertus antibiotiques. Comptez les quinones, les flavonoïdes, le lapachol parmi ses excipients notables.

Aucun dosage spécifique n’est à suivre dans la consommation du lapacho. La posologie recommandée se base uniquement sur son usage traditionnel. Habituellement, on n’utilise que l’écorce de lapacho. On les retrouve chez les herboristes sous forme de petites lamelles fines. Il suffit normalement de deux ou trois cuillères à soupe pour un litre d’eau. La préparation doit bouillir pendant 15 minutes à feu doux. On la laisse ensuite infuser comme du thé vert pendant un autre quart d’heure. La dose idéale serait d’en boire trois tasses quotidiennes. Le lapacho est également disponible sous forme de gélule en pharmacie. Sa cure peut durer jusqu’à trois semaines d’affilée, à raison de 2 à 6 gélules par jour.

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Contre-indications et effets secondaires

Durant les différents tests en laboratoire, aucun effet secondaire chez l’homme n’a été constaté. Toutefois, certains se sont manifesté chez les animaux sujets des mêmes tests : fluidification du sang, nausée, anémie, etc. La prudence est donc de mise, surtout pour ne pas dépasser les doses recommandées.

Le lapacho est contre-indiqué pour les personnes suivant un traitement à base d’anticoagulant. Les patients développant une maladie auto-immune devraient demander un avis médical avant d’en consommer. Par précaution, il est formellement déconseillé d’en prendre durant la grossesse et pendant l’allaitement.

Avis d’expert

Tous les extraits lapachos vendus sur le marché ne se valent pas. Mieux vaut utiliser l’infusion d’écorce plutôt que les gélules. Les résultats se manifestent plus vite et les principes actifs restent plus faciles à assimiler par le corps. Notez que l’on n’utilise pas l’écorce proprement dite du lapacho, mais plutôt l’aubier. Il s’agit de la partie que l’on récupère juste sous l’écorce. L’écorce peut être infusée, mais pour bénéficier de meilleures propriétés thérapeutiques, mieux vaut se tourner vers l’aubier.

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